BLOG IRONDEL PAR IRONDEL POUR LE YETAM

vendredi 30 octobre 2009

AU PAS DE COURSE


Nous sommes le 30 octobre, et le 20 novembre jour de célébration du 20 ème anniversaire de la CDE c'est bientôt. les enfants et leurs encadreurs en sont conscient. Malgré certaines contigeances, le staff Irondel est là . Aujourd'hui à l'atélier ART pas de dessin à faire explique M. Eboueme Joël. Durant une heure, il a été question d'indetifier les differents éléments de decors, et surtout d'élaborer les fiches techniques des personnages afin qu'ils soient reconnaissables, d'un travail à un autre. une fois l'exercice achevé, quelques techiques d'écriture leurs ont été données pour le debut de redaction de l'histoire "le travail fait l'homme" devant faire l'objet d'un recit graphique .


Stimulés, le travail de scénarisation peux commencer sous la direction de Abena. les 21 enfants proposent des dialogues qui pourront constituer notre film.

BOOSTER LES TROUPES

Suite aux remarques relevées dans la publication du 23 Octobre, le PUM Mayeul a trouvé judicieux d'organiser une série de rencontres entre le point focal Yetam et le staff Irondel au siège national de PLAN CAMEROON le 27 dernier. Une autre au collège Sainte Thérèse de Mva'a avec l'administration, le staff Irondel et le point focal a eu lieu le 30 Octobre. Ici, très heureux d'avoir réussi à combler toutes les inquiétudes pour une meilleure proactivité entre les parties prenantes le PUM peut se permettre le luxe de sourire.

Après les diverses concertations, le PUM a tenu à visiter les différents ateliers pour s'enquérir de l'évolution du travail et de l'état d'esprit des enfants du Yetam. Ici à l'atelier Arts, il semble satisfait vu sa mine, du travail des jeunes dessinateurs.

mercredi 28 octobre 2009

EXPRESSION BRILLANTE


Les difficultés

  • Il n'a pas été évident pour les enfants, parents et staff Irondel de travailler ce jour. Dame pluie s'étant invitée à l'improviste durant une grande partie de la matinée.
  • Les funérailles d'un parent très actif de la communauté ont bloqué une bonne partie de la population mobilisée pour les préparatifs des festivités,
  • La communauté a sous estimé les besoins liés aux travaux d'aménagement




voici la source que les enfants boivent à élig Onana l'un des hameau de la communauté
de Mva'a II

ARRET SUR IMAGE - NO COMMENT





A LA QUETE DE L'EAU POTABLE : PHASE II

Le tournage du film sur la quête de l'eau potable dans la communauté de Mva'a II a bel et bien lieu le samedi 24 Octobre 2009. Avant la descente sur le terrain, l'équipe Irondel a tenu à s'assurer de la régularité d'un certain nombre de choses. Sur l'image ci-contre, Alain Essomba le monteur Irondel et Jean Paul Ngah, le réalisateur de la communauté s'accordent sur la conduite à tenir pendant le tournage.

Hommes, femmes et enfants, tout le monde a pris part au travail ce samedi matin. Armés de moellons, de pelles, de brouettes de sable..., ils vont tous lutter pour la bonne cause, la cause de la vie. Comme le dit l'adage "l'eau c'est la vie"; et pour cette vie, les travaux champêtres ont été rélégués au second plan pour servir l'intérêt commun.

Il est important de relever que lors des formations du Yetam qui ont eu lieu à Okola en juillet dernier, les participants de la communauté avaient réalisé un film sur les difficultés d'accès à l'eau potable dans la communauté de Mva'a II. Pour cette seconde phase, il est question de trouver des voies et moyens qui permettront à la communauté d'avoir une eau de bonne qualité, potable. Pour cette raison, la population s'est mobilisée pour l'aménagement de la source principale dont l'eau provient d'un rocher. Mais cette source n'est pas protégée des eaux voisines et des éboulements de terrain qui se mélangent à son eau et la rende insane. Pourtant, malgré l'engagement de tous, l'on n'est pas encore sorti de l'auberge. Il faut encore attendre!

Désiré Onana Onana, sur la photo ci-contre répond aux questions de la journaliste Christine Ondobo. Il explique pourquoi le travail programmé ne pourra être réalisé ce jour. Et pour cause, sur les deux sacs de ciments prévus par la communauté, d'autre matériels nécessaires à la construction dudit puits à savoir :
- Un camion de moellons
- 10 sacs de ciment
- 05 l de carburant,
- 20 chevrons,
- 10 Kg de cycalite,
- 10 bois de coffrage,
- 1 paquet de clous de 80,
- 1 tuyau de 63,
- 1 moto pompe
- 1 camion de sable fin,
-1 camion de sable Sanaga
- couvercle + cadenas pour éviter que le puits se salisse
- 150.000 FCFA pour la main d'oeuvre.

Tout ce matériel devrait être disponible la semaine prochaine pour que débutent les travaux d'aménagement de cette source.

Une réunion de concertation avec les parents pour les différentes contributions a été programmée. Les parents présent ont proposé leur apport.

Apport de la communauté :
- Un camion de moellons
- 02 sacs de ciment
- 05 l de carburant,
- 10 bois de coffrage,
- 1 camion de sable fin,
-1 camion de sable Sanaga
- 1 moto pompe
- 150.000 FCFA pour la main d'oeuvre

Même si elle rentre tête baissée après avoir écouté les exigences du technicien, la population de Mva'a II s'est engagée à trouver tout ce qu'il faut pour avoir une eau potable. C'est ce qui ressort de l'intervention de Mama Ngono qui s'est dite prête à donner tout ce qui lui sera demandé pour l'aménagement de la source. Pour le reste, rendez-vous samedi 31 Octobre 2009.


vendredi 23 octobre 2009

YETAM: LE RENDEZ VOUS DU 20 NOVEMBRE EN BALLOTAGE

La descente du 22 Octobre 2009 avait pour but principal de continuer la coordination des travaux entamés la semaine dernière. Dans l'atelier des arts, il s'est agit du transfert des esquisses sur du papier canson en vue de la finalisation du travail graphique sur le thème: le travail fait l'homme. Ici, Beyala Ntigui Cécile démontre ses talents d'illustratrice de la scène "le personnel de senbilisation sur les droits des enfants"
De même, Ngono Francine Nicole très pointilleuse sur le sens de la décoration tient à finaliser les ébauches de sa scène "la discussion entre l'enfant et le père" sur du papier format avant d'entamer la finalisation sur le papier canson. Ses camarades ne sont pas en reste vu leur visible habileté à manier le crayon, chacun selon sa manière sa vitesse et son imagination. A la fin de la séance, huit planches ont été esquissées sur canson, prêtes à la colorisation.

Quant à la section média, les six groupes ont connu une avancée certaine durant les échanges entre eux et les encadreurs relative à leur différent thème. Ces échanges ont donné lieu à de véritables conférences de production menées par les leaders de groupe. Au delà de ces conférences, deux groupes (le groupe 5 et 2) ont exposé leur travaux devant leurs camarades qui n'ont pas manqué d'apporter leurs contributions. A côté de ceux-ci, le groupe 3 ci-contre qui travaille sur le manque de centres de santé cherche encore ses marques.

Tout à côté d'eux, José Ngo Nolga tient d'autres enfants sur les critères d'écriture journalistique. Il est ici question de donner des bases à ces jeunes qui animeront le journal mural de leur établissement.
Cette photo, loin d'être une séquence d'explication sur le photojournalisme illustre l'une des phases de l'enquête visant à retrouver l'appareil photo d' IRONDEL de marque CANON distrait par un enfant lors de la descente de la CRTV du vendredi 16 au COSATHE.
LIMITES
- Indisponibilité du matériel au début de l'atelier ce qui fait douter des aptitudes des enfants au vu du temps imparti d'être prêts à présenter des travaux qualitatifs et quantitatifs au rendez-vous du 20 Novembre prochain.
- Non suivi du travail des enfants par les maîtres encadreurs ce qui ralentit le travail de coordination
- Manque d'un protocole de gestion du matériel par le point focal et les différentes parties prenantes
- La non prise en compte des besoins des enfants et des parents des communautés impliquées dans le projet en terme de respect de DIP, du matériel de travail et d'appui technique.

lundi 19 octobre 2009

CURRRICULUM DU PROJET YETAM

Suite à la demande du point focal YETAM CAMEROUN JUDITH NKIE, nous avons avec les enfants choisi les thèmes sur lesquel ils aimeraient axer leurs reflexions à travers leurs différentes réalisations. Ainsi, les thèmes suivants ont été retenus:
- Scolarisation de la jeune fille
- Le manque des centres de santé
- les moyens de communication inexixtants
- Letravail forcé des enfants
- La violence à l'école

Ces thèmes constitueront donc la base de tous les films, documentaires et dessins qui seront réalisés par les enfants.

MVA'A II S'ACTIVE EGALEMENT

La descente du jeudi dernier était axée sur la simulation du débat sur les difficultés d'accès à l'eau potable dans la communauté de Mva'a II qui sera filmé le 24 Octobre prochain. Parents et enfants de la communauté se sont rassemblés dans la case du chef pour préparer le tournage. Au cours du débat, plusieurs points importants ont été relevés, ce qui nous a permis de structurer les discussions sur le modèle suivant: Identification du problème, Causes, Conséquences, Solutions, Besoins.
La suite a donné lieu à la constitution d'une équipe de production à laquelle seront affectées d'autres personnes parce que incomplète. Ladite équipe est composée des personnes suivantes:
Ngah Jean Paul (réalisateur)
Onana Raissa et Tassi (rapporteur)
Ayissi ( illustrateur-dessinateur)

Rendez-vous a été pris pour le 24/10/09 pour la réalisation de ce débat-documentaire.

L'ART AU DEVANT DE LA SCENE

Du côté de l'atelier des arts, l'on n'a pas vu le temps passer tant il y'avait des choses intéressantes à faire. Suite aux travaux de la descente du 08 Octobre 2009, la séance du jour a été principalement axée sur l'illustration des 18 scènes du récit graphique en esquisses. A la suite de cela, une autre distribution des scènes a été faite.


Ce qu'il est important de retenir à travers cette image est que le club art s'est illustré par son adresse et son habilité à réaliser des dessins lors de la compétition inter scolaire qui opposait le collège Sainte Thérèse au lycée d'Anguissa. Vainqueur de la rubrique dessin, les enfants du yetam ont tenu à travers leur réalisation montrer à tous les souffrances auxquelles le monde fait face. Intitulé LE MONDE PLEURE, ce dessin ressort la destruction de la couche d'ozone, la famine, la guerre, le sécheresse et les maladies.
A travers cette expérience, l'on est à mesure de croire que le travail avance au sein de cet atelier et que les enfants s'applique à faire ressortir dans leurs différents dessins, les problèmes dont fait face leur environnement.

YETAM: CA BOUGE DANS L'ATELIER MEDIA

Après le recensement des divers thèmes qui a eu lieu lors de la descente du 08 Octobre dernier, il a été question ce jeudi d'avancer dans les différents travaux avec les enfants. Ainsi donc, pour une question de temps et d'objectifs, José Ngo Nolga a commencé par remettre les thèmes retenus au tableau d'abord pour une bonne visibilité de ceux-ci par tous, ensuite pour laisser suite à la recherche des idées
La recherche des idées quant à elle est faite par Ngah Josaphat. Le thème sur le problème d'électricité dans la communauté de Mva'a est le premier à être mis sur la sellette par les enfants.
Après plusieurs discussions, les enfants ont fini par se mettre d'accord sur les idées qui renvoient au thème énoncé. Il faut tout de même signaler que l'on a été confronté à un problème de compréhension du thème sur "le problème d'électricité dans la communauté de Mva'a". Pour sortir de cette impasse, Léontine Babeni a proposé que les enfants essaient de reformuler le thème. Mais ce qu'il faut relever ici est que après plusieurs propositions, les différentes reformulations somme toutes, s'identifiaient à la première. Dès lors, les idées principales suivantes ont été retenues: manque d'électricité, la répartition, les difficultés d'accès à l'électricité, les dangers de l'électricité.

Ici, Georges Meke après avoir constitué tous les groupes de travail avec les différents chefs d'équipes, rappelle le travail qu'il y aura à faire pour tous. Il s'agit de la recherche des idées, le classement, la répartition, l'identification des personnes ressources, la prise des rendez-vous,la rédaction, la préparation d'un protocole d'interview.
Ici, Léontine Babeni veille à l'inscription des noms de chacun sur une liste de travail. Six groupes de travail ont été constitués et repartis ainsi qu'il suit:
GROUPE I: Le problème d'électricité à Mva'a
Ndzié Mbassi (chef), Etoundi Fouda, Obono Effa Dahlia, Zambo Sapan Leticia, Ngah Mbogo Marie et Elouna Ndouga Nicaise.
GROUPE II: Le manque de moyens de communication
Nchare (chef), Offono, Mani, Anaba, Bessala et Ndzanga
GROUPE III: Le manque de centres de santé
Enama Enama (chef), Lekoua Engama, Tsala Tsala, Ngah Onomo, Anama Félicité, Ntsama Valérie, Ngah Antow, Onana Ayissi
GROUPE IV: Le manque d'espaces de loisirs
Koteri Deli (chef), Ngah Josaphat, Mvogo Mvogo, Endali Enama Josephine, Evagie, Djanga
GROUPE V: L'instruction de la jeune fille
Zobo Melingui (chef), Elogo lauriane, Ndjodo, Bekoa, Massi, Eyegue
GROUPE VI: L'insécurité dans la communauté de Mva'a
Bella Nkeme (chef), Bonda Jean, Ongba Medja, Nga Onana, Enengue, Efeme

La suite quant à elle a été réservée au briefing sur le tournage avec la CRTV qui devait avoir lieu Vendredi 16/10/09.

ECCUEILS

Les limites que nous pouvons relever pour cette journée sont les suivantes
- L'administration du collège et les enfants du YETAM n'ont pas été informé à temps pour l'enregistrement de l'élément avec la CRTV
-Les enfants n'ont pas été suffisamment préparé à ce tournage

vendredi 9 octobre 2009

MVA'A II, LE DETOUR QUI VALAIT LA PEINE

Ici, les formateurs Irondel se délectant du bon vin offert par le CAPITA, le représentant du chef de la communauté de Mva'a II. Après la séance de travail avec les élèves du collège Sainte Thérèse, l'équipe Irondel a jugé capital de se rendre à la communauté de Mva'a II pour s'informerde l'évolution des choses.
C'est avec un grand soulagement que le CAPITA reçoit l'équipe Irondel dans ses murs. Grand soulagement parce que toute la communauté se sent abandonnée. c'est en tout cas ce que l'on retient des déclarations du chef et du Directeur de l'ecole publique de Mva'a II qui a rejoint le groupe après quelques minutes. Il est important de rappeler que depuis les sensibilisations sur le Yetam qui ont eu lieu dans cette localité au mois d'Août, l'équipe de formation n'y a pas encore effectué une seule séance de travail. Et pour cause, IRONDEL, dans les articles précédents avait soulevé le problème des moyens de travail très limités. Il avait été expliqué qu'étant donné qu'il n'était prévu qu'une seule descente par semaine, il n'était pas aisé de joindre les deux hameaux distants de 7Km. C'est dans l'optique de voir comment l'on pourrait véritablement faire participer cette communauté dans le projet YETAM que cette visite a été effectuée.

Par ailleurs, pour pallier à cette absence, la communauté a institué des séances de travail qui se déroulent tous les dimanches après midi en vue de la préparation de l'échéance du 20 Novembre prochain.

DISPOSITIONS
De commun accord avec la communauté, il a été arrêté ce qu'il suit:
- Descente dans la communauté la 15/10/09 pour recenser les thèmes de travail
- Tournage le 25/10/09

YETAM: IRONDEL ATTRAPE LE TAUREAU PAR LES CORNES

L'ojectif principal retenu pour la descente du 08 Octobre 2009 par Irondel était le recensement des différents thèmes et le début du travail de terrain. Pourtant, tout cela s'avère ne pas être possible. Et pour cause, le matériel demandé n'est pas encore disponible. Il faut attendre!
Il est 14h50mn lorsque l'équipe Yetam se résoud à l'évidence. Le travail prévu ne sera pas réalisé et pourtant, il faut faire quelques chose.
Le président du club Arts et Médias Zobo Melingui Aristide donne le ton de la séance du jour en rappelant à l'assemblée que rien de sérieux ne peut naître dans le désordre, la cacophonie. Pour ce faire, il a invité tout le monde à proposer ce qu'il est bon de faire ou de ne pas faire pendant les rencontres du Yetam sans avoir oublier de préciser qu'il ne tolèrera aucun acte de désordre durant les ateliers.
Après une dizaine de minutes, des propositions ont été faites par les enfants. De la ponctualité au respect mutuel en passant par l'assiduité, tout y est passé. Tous se sont accordés sur les comportements qui devraient désormais régner pendant les ateliers Art et Média.

Ici, nous sommes au sein de l'atelier média dirigé par Georges Meke et José Ngo Nolga. Plus de 20 élèves sont présents et participent d'une manière ou d'une autre à enoncer les thèmes sur lesquels ils aimeraient travailler. Ainsi donc, six thèmes ont été retenus:

- Le problème d'électricité dans la communauté de Mv'a
- Le manque de moyens de communication (routes, téléphone, Internet)
- La carence des centres de santé
- Le manque d'espaces de loisirs pour la jeunesse de Mva'a
- L' instruction de la jeune fille
- L' insécurité
Ces thèmes et bien d'autres feront l'objet des documentaires, reportages et débats des enfants inscrits à l'atelier médias.

Au sein del'atelier Arts mené par Edmond Mballa et Joël Eboueme, les choses se sont déroulées de la même façon. Les 15 enfants présents ici ont alors décidé de travailler sur les trois thèmes suivants:
- Le travail fait l'homme
- La boisson détruit les familles
- L' analphabétisme

Des trois thèmes, priorité a été donnée au premier dans le cadre de la préparation d'un récit graphique. A l'issue des échanges relatifs à la scénarisation, 18 scènes ont été dégagées et imputées à chaque enfant. Toutefois, dans le cadre des activités de la célébration de la journée nationale du 20 Novembre prochain, il est prévu un travail suivi autour des sketches, des poèmes et des play-back.

Visite surprise de Mr Chrispus Ndamo, sponsorship manager à Plan Cameroon qui a entretenu les enfants de Yetam sur l'impact de la communication sociale sur la stratégie de parrainage. Après avoir expliqué la notion de parrainage selon Plan, il a demandé aux enfants les moyens qu'ils disposent pour entrer en relation avec leurs différents parrains au cas où ils arrivaient à en obtenir. La suite a donné lieu à une séance de questions réponses entre lui et les enfants.

LIMITES
Dans le souci d'atteindre les objectifs fixés pour le mois d'Octobre, l'équipe Irondel s'est préparée à entamer le travail de terrain avec les enfants. Mais hier encore, elle a été confrontée à certaines difficultés qui participent à ralentir le travail. Ces difficultés sont appréhendées comme des limites à l'évolution du projet.
Nous avons donc répertorié les limites suivantes:

- Matériel indisponible au moment de travailler
- Non respect des ateliers par l' équipe plan (cette dernière fait des improvisations lors des séances de travail sans aucune permission des chefs d'ateliers ce qui participe à déconcentrer les enfants)
- Non respect du principe de ponctualité et la de la quête des résultats par l'équipe Plan
- Non respect du DIP YETAM par le point focal Cameroun

vendredi 2 octobre 2009

FETE AU COLLEGE STE THERESE

Le 1er Octobre de chaque année, on célèbre Sainte Thérèse à Mva'a dans le collège qui porte son nom. La particularité cette année est que cette fête coïncide avec la messe de rentrée de l'établissement. A l'occasion, une messe d'action de grâces a été célébrée en l'honneur de cette Sainte morte à l'âge de 24ans avec un brûlant désir de servir le Seigneur. Le prêtre célébrant n'a pas manqué de dire aux jeunes présents dans la chapelle de prendre Ste Thérèse en exemple. Il a exhorté les uns et les autres à se revêtir des vertus suivantes: simplicité, humilité.

Les élèves du collège Sainte Thérèse ont tenu à participer à cette messe qui est pour eux une façon de faire parvenir leurs supplications auprès de celle qui s'est dévouée au service de Dieu. Ils ont à cette occasion demandé l'intercession de Ste Thérèse pour la réussite à leurs différents examens.

Pour cette célébration spéciale, l'on a eu droit à une prestation spéciale. Tous élèves internes au collège, les membres de la chorale n'ont laissé aucun moment aux participants de s'ennuyer. Des balafons au tam-tam en passant par la direction du choeur, tout a été fait avec maestria.

Vient ensuite le moment tant attendu. Comme vous le voyez, il a fallu le concours de tous pour que les choses aillent dans le bon sens. Tant bien que mal, la projection des différents travaux faits par les enfants a enfin eu lieu devant un plublic de plus de trois cent personnes.
Pour ce qui est des enfants présents à cette projection, la satisfaction est au comble. C'est un réel plaisir pour eux de revoir ce qu'ils peuvent faire. Toutefois, les jeunes ont tenu à faire savoir leurs préoccupations.

PREOCCUPATIONS DES JEUNES
- La reprise effective des travaux du Yetam
- La disponibilité du matériel de travail

PROPOSITIONS DU PRINCIPAL A LA COORDINATRICE


- Déposer le matériel de travail au sein de l'établissement, sous la responsaabilité du vice principal afin que les élèves aient la facilité de travailler en temps voulu

SOUCIS DE LA COORDINATRICE DU YETAM


- L'échéance du 20 Novembre 2009
- L'atteinte des objectifs
- L'exécution de la deuxième phase c'est-à-dire la rencontre parents/jeunes de la communauté. But, proposer des sujets évoquant des solutions aux problèmes abordés dans les 5 sujets proposés par les enfants
- Le gardiennage du matériel

LES LIMITES


Du côté des organisateurs, on relève encore des limites dans la mise en oeuvre du projet Yetam. Ces limites tournent autour de l'impossibilité d'atteindre les enfants ciblés dans le projet au même moment. Ceci est dû à:
- Longue distance entre les hameaux qui composent la communauté de Mva'a - 3 plans d'action différents proposés (parents, jeunes et maîtres encadreurs)
- Manque de concordance entre les emplois du temps des différentes catégories
Ce qui entraînera:
- Des limites et faiblesses en ce qui concerne l'apprentissage mutuel (enfants/enfants et enfants/parents) ; la mise en commun des idées et des problèmes identifiés et même la prise en compte des problèmes des catégories n'ayant pas pu participer aux séances de renforcement des capacités

PROPOSITIONS


- Multiplier les descentes
- Essayer de jumeler les 3 catégories d'enfants durant les formations pour en faire une comme prévu dans le DIP

jeudi 1 octobre 2009

UN, DEUX ET TROIS CA TOURNE !

On est Mardi, 29 Septembre 2009, jour prévu pour le tournage du documentaire sur l'historique du collège Sainte Thérèse de Mva'a. Avant la descente sur le terrain, quelques petites vérifications s'imposent. Pour ce faire, Léontine Babeni s'assure auprès du chef du groupe média que tout est OK.
Même si Marie Noël et son groupe semblent être prêts, il s'avère utile pour l'équipe Irondel de passer par une conférence de rédaction. Celle-ci avait pour but de mettre les anciens et les nouveaux membres au même niveau de compréhension du projet Yetam. Au sortir de cette conférence, l'équipe de production a été communiquée à tous. Cette équipe était composée comme suit: M N Ndjana Lebogo, Ngah Josaphat respectivement réalisateur et assistant de réalisation, Franck Bonda reporter, Enama Enama cameraman, Zobo Aristide et Koteri Deli photographes, et Elouna Nicaise comme script.
Sur le terrain de tournage, tout est fait sous le contrôle des réalisateurs qui ne ménagent aucun effort pour que tout se passe dans le meilleur du possible. Pour agrémenter leur documentaire, l'équipe de production a fait appel à trois personnes ressources.


La soeur principale Marie Rosely est la première à passer au crible des caméras et appareils photos des jeunes en quête de l'information. Elle s'attèle à donner des réponses concrètes et fiables sur la naissance du collège et son évolution. Bref, c'est l'administration qui parle.


Ici c'est Monsieur Ayissi, un ancien élève du collège aujourd'hui professeur dans le même établissement. Ledit établisement qui l'aura formé et fait de lui un être utile à la société. Il est en fait le modèle à suivre pour les élèves du collège.


Elle c'est babette. C'est la dernière à subir l'épreuve de questions réponses de nos jeunes reporters. La particularité de cette élève est qu'elle est inscrite dans ce collège depuis la classe de sixième. Ca fait exactement six ans qu'elle y vit presque. Elle fait aujourd'hui la classe de terminale donc à la porte de sortie de l'enseignement secondaire. Babette livre ici, le quotidien des élèves au collège Sainte Thérèse de Mva'a.