BLOG IRONDEL PAR IRONDEL POUR LE YETAM

jeudi 17 décembre 2009

JEUDI, LE DERNIER

la phase pilote Yetam tire à sa fin. Jeudi le 10 Décembre 2009, les formateurs ont effectué leur dernière descente dans la localité de Mva'a, au COSATHE, pour être plus précis. Puisque certains de ces enfants vont se retrouver entre le 21 et le 23 Décembre à Okola pour la finalisation des travaux en cours, il a été question de les édifier sur ce qu'ils auront à faire. L'occasion faisant le larron, les travaux en suspens qui seront finalisés lors de ce stage bloqué ont été revisités par les élèves et leurs formateurs.
Chez les artistes, on a profité pour suivre avec la colorisation des planches scéniques du récit graphique. Les différents dialogues qui accompagnent ce récit ont été élaborés. Tout à côté, quatre groupes ont travaillé essentiellement sur les quatre droits fondamentaux de l'enfant.
Un peu plus loin, Georges Meke encadre certains enfants qui n'ont pas pu évoluer dans leurs travaux. Bien avant cela, un briefing a été fait à tous les enfants présents ce jour sur ce qui sera fait lors de l'évènement communautaire afin que ces derniers puissent proposer des idées, droit à la participation exige!

mardi 8 décembre 2009

INEXORABLEMENT, L'ON S'AVANCE VERS LA FIN

Précisions et concisions, c'est ce qui reste pour ces derniers jours du projet. Sur la photo ci-contre l'attitude de Georges Meke nous fait comprendre qu'aucune erreur n'est plus permise à ce stade. Josaphat devra retransmettre avec exactitude l'information qu'il a ramené du terrain de tournage. En effet, il doit jouer le rôle de journaliste dans le film "Drame dans la famille" pressenti pour le festival du film relatif aux droits de l'Homme.
Dans un autre coin de la salle, Nicaise et son équipe s'activent à mettre sur écrits ce qui sera le propos introductif de leur documentaire. Il faut rappeller que le documentaire de ce groupe porte sur les problèmes liés au manque d'énergie électrique dans la communauté de Mva'a.

La mise en harmonie des couleurs du récit graphique, c'est de cela que Edmond Mballa s'assure au cours de cette séance de travail. Puisque l'on s'achemine vers la réalisation de ce récit graphique, il est question de conjuguer le beau et l'esthétique. Au passage, on n'oublie pas de vérifier l'hamonie de l'histoire qui reste quand même le socle de ce récit graphique.
A la beauté de cette planche, on peut conclure que le dessin ne saurait être une affaire exclusive des garçons. Un peu de volonté de cette jeune fille a suffit pour qu'elle rende un travail aussi harmonieux.

vendredi 4 décembre 2009

REALISATEURS, CAMERAMEN, SCRIPTS EN SCENE

Comme annoncé, ce Mardi 1er Décembre 2009 est jour de tournage pour les journalistes de l'atelier média. Au programme, Cinq films documentaires à tourner. Ceux-ci portent respectivement sur l'absence du courant électrique, la scolarisation de la jeune fille, le défaut des moyens de communication, la sécurité et le manque des centres de santé à Mva'a. Arrivés au sein de l'établissement à 14h30 mn, les staffs PLAN et IRONDEL constate l'indisponibilité des enfants pour le tournage. Certains d'entre eux sont en plein examen et d'autres sont engagés dans la diligence de leurs dossiers d'examen officiel. Une réunion de crise est tenue entre Irondel, Plan et les Maîtres encadreurs et autorités du Collège. Ici, il est question de repositionner les choses encore qu'il ne reste plus beaucoup de temps à cette phase pilote. D'un côté, l'on estime que l'administration ne facilite pas l'évolution du travail, l'indisponibilité des enfants devrait aussi être signalée aux formateurs afin d'éviter à ces derniers des déplacements inutiles. Chez les administrateurs du COSATHE, le torchon brûle encore plus vivement. Ici, on se plaint de ne pas maîtriser le temps de travail du club qui s'allonge de jour en jour. Outre cet aspect, le relais informationnel est dit ne pas toujours être à l'ordre du jour. Sous l'arbitrage de Judith Nkié l'on s'est accordé que pour les quelques jours qui restent à cette phase, et pour une facilitation du travail entre toutes les parties, un programme d'activités sera déposé au COSATHE le plus tôt possible, ce qui permettra à l'administration du collège de mettre les enfants à la disposition des formateurs.
Après deux heures d'attente, on peut enfin prendre la route du tournage. Il est à préciser qu'il est 16h lorsque s'achève ce point et il est totalement impossible de réaliser tous les films. Pour ce jour, seuls deux films pourront finalement être tournés: la scolarisation de la jeune fille, les problèmes d'électricité à Mva'a. Le départ est fait sous l'oeil vigilant de Babel, coordinateur Irondel du projet.
Partie pour s'enquérir des raisons pour lesquelles les cinq jeunes filles de la famille Nkolmebé ne sont pas scolarisées, l'équipe dirigée par Marie Noël sera confrontée à ce que l'on a nommé "le drame de la famille Nkolmebé à Mva'a". Pourtant, il faut remplir le contrat de tournage et toute l'équipe est à pied d'oeuvre pour y arriver. Ici, la script transcrit ce qui est dit en langue locale. Aucun écart n'est permis ici.
Heureusement que la réalisatrice est là pour mettre le train sur les rails. Il faut veiller sur tout afin qu'aucun détail ne soit oublié.
D'un autre côté, c'est le groupe dirigé par N. M s'active à collecter toutes les informations relatives au manque d'électricité dans la communauté de Mva'a. Et pour cela, ils ne pouvait pas trouver mieux pour leur en édifier. Le réprésentant du Chef de Mva'a I répond avec doigté aux questions à lui posées par les jeunes enquêteurs.

mercredi 2 décembre 2009

LE TEMPS DEVIENT COURT

Jour J - 27 jours ce 26 Novembre 2009. On comprend clairement que le projet tire inexorablement à sa fin. Il faut aller un peu plus vite que d'habitude car il reste encore plein de choses à faire. Outre le programme qu'il faut boucler, yetam prendra part au festival international du film relatif aux droits de l'Homme à travers trois films qui seront sélectionnés par les enfants et leurs encadreurs. Pour le reste, le coloriage des planches qui serviront au récit graphique a meublé la séance de travail des artistes cet après midi du 26 Novembre.

Sous l'oeil vigilant de Edmond Mballa, les apprenants s'appliquent à mettre les couleurs comme il faut. Dans un autre coin de la salle, d'autres jeunes du même groupe s'attèlent à préparer le speech qui accompagnera le récit graphique. Il est important de rappeller que à la fin du projet, l'atelier des arts devra présenter un récit graphique, une histoire sur le thème le travail fait l'homme.
Pour les communicateurs du groupe média, il est question de rattrapper le tournage manqué des films programmé depuis longtemps et pas réalisés par manque de moyen de déplacement des enfants vers leurs différentes personnes ressources préalablement choisies. Mais avant le tournage qui a été arrêté pour le 1er Décembre, ils faut bien qu'ils fournissent les listes des différentes équipes de production comme le leur demande Georges Meke.

Pourtant, il faut bien résoudre les problèmes qui surgissent et qui sont un frein au déroulement normal des activités du jour et à venir. Morel sous demande de Marie Noël doit expliquer à leurs encadreurs son manque d'engouement qu'il affiche ces derniers jours et qui ne manque pas de pénaliser les membres de son équipe. Après avoir entendu Morel, Babel et Edmond donnent la permission à Morel de conduire son équipe jusqu'au tournage.
Cependant, c'est pas l'unique situation qu'il faut gérer. Aristide, juste après le retour de Morel dans la salle a claqué la porte au groupe et s'est désengagé de tout, laissant lui aussi son groupe dans la désolation. Mais très vite, ce dernier a été réorganisé, de nouvelles personnes y ont été affectées, le tournage du 1er est presque prêt.
LIMITES
- Climat très tendu entre les maîtres encadreurs, les enfants et les formateurs
- Les maîtres encadreurs prennent sur eux de susprendre les élèves du club sans même en informer les formateurs, ce qui participe à ralentir le travail
- Les élèves entre eux ne s'entendent pas et le président du Club n'est pas à la hauteur de toutes ces situations
DISPOSITIONS

- Après tout le rémue ménage, il a été décidé que Aristide le président du club est démis de ses fonctions jusqu'à la fin du projet.
- une note sera envoyée à Mme Nkié pour que cette dernière prenne les dispositions nécessaires pour le tournage

LES DROITS DES ENFANTS ONT 20 ANS

Vingt ans! A cet âge l'on n'est sûrement plus considéré comme un enfant, c'est pas aussi l'âge de la majorité au Cameroun, mais on n'en est pas loin. Pour célébrér cet évènement ô combien particulier et important, les enfants sont venus de tous les coins proclamer et défendre leurs droits. SOS village d'enfants, Kids Waves, Yetam, les groupes sont nombreux et divers pour la même cause pourtant. Oui! Cela fait exactement vingt années que la convention sur les droits de l'enfant a été adoptée par les Nations toutes Unies.

Pour cette célébration, une forte délégation représentant Yetam est venue du collège Sainte Thérèse de Mva'a I et de la communauté de Mva'a II. Tous habillés aux couleurs de la fête - mieux vaut tard que jamais - ils affichent fière allure, à être là, sous les projecteurs de la CRTV pour vivre en direct cet instant dont ils n'auront peut-être plus l'occasion de savourer.

Pour cette occasion, les enfants du collège ont concocté un menu spécial qu'ils ont présenté à leurs camarades. Sketches, danse, représentation théâtrale, ils ont tout simplement été extraordinaires. Ils ont rendu fidèlement ce qui leur avait été demendé. Maîtrise de soi devant les caméras appréciable. La palme spéciale revient à la toupe théâtrale qui, sous la direction de Joël Eboueme a su démontrer que bien que le travail fait l'homme, l'enfant a droit à l'éducation, au loisir, aux soins sanitaires. C'est pas pour dire que les autres ont démérité! L'on a apprécié d'ailleurs et à sa juste valeur, la présentation de l'oeuvre de Prosper, qui nous a donner le plaisir d'admirer sa voiture de haute technologie.

Après tout cela, ils ont tout le mérite de se ressoucer, de reprendre des forces car le chemin du retour est encore très long.