BLOG IRONDEL PAR IRONDEL POUR LE YETAM

mercredi 1 décembre 2010

UNE CELEBRATION SOUS FOND DE FRUSTRATION

Les droits des enfants ont 21 ans au Cameroun depuis le 20 novembre dernier. 21 an sque le Cameroun a ratifié la convention des droits de l'enfant pour permettre à ceux ci de vivre dans un pays où ils peuvent exprimer leur plein potentiel. Dans le souci de faire participer tous les enfants sans risque de n'en oublier aucun, il a été convenu que la célébration ait plutôt lieu le 28 novembre 2010 avec l'enregistrement à la CRTV. Sur la photo ci-contre, le ballet d'ouverture exécuté par les élèves de l'English High School de Bastos.

Plus de 200 cent enfants venant des PU de Bamenda, Garoua et Biteng (auxquels il faut ajouter les élèves de l'English High School - EHS) ont pris part à l'évènement qui disons le, s'est déroulé sous fond de frustration. Frustration des jeunes des communautés et du collège au niveau de Biteng. Tous n'ont pas accepté le fait que toutes les activités qu'ils avaient préparé n'aient pas été présentées lors de l'enregistrement. Même s'il est vrai qu'en termes de temps, cela n'était pas gérable, il est quand même important de noter que s'il ne s'était agit que des enfants du Yetam, cela aurait été gérable. la véritable raison est que l'espace temps reservé à l'enregistrement était insuffisant, encore que les élèves du EHS qui ne sont pas du Yetam ont pris énormément de temps lors de leurs différentes prestations.
Malgré tout, le plus important a été fait. Devant leurs amis, parents, encadreurs et surtout devant les cameras, les jeunes se sont engagés à lutter activement pour leurs différents et surtout à les faire respecter. Ils l'ont fait à travers des poèmes, des danses, des dessins et des sketches comme on peut le voir sur la photo, un peu plus haut.

mercredi 24 novembre 2010

EVALUER ET AVANCER

  • Comprendre et résoudre d’abord le problème de la participation des jeunes de la communauté aux diverses activités du Yetam, ensuite celui de la conversion des vidéos
  • Evaluer l’atteinte des objectifs du projet par le partenaire
  • Echanger sur les sessions de formation des enfants en leadership et de partage d’expérience entre les jeunes, les partenaires et le staff de Plan

Tels sont les objectifs de la descente de monitoring du projet Yetam qui a été effectuée dans l'unité de programme de Bamenda du 18 au 22 novembre dernier par les staff Irondel et Plan. Il est important de noter que cette visite de suivi et évaluation du projet a été institué pour essayer de résoudre les problèmes auxquels font face les différents partenaires dans l'exécution des missions qui leur sont assignées

Pour atteindre les objectifs sus cités, plusieurs séances de travail ont été organisées. Ces rencontres avec Pavis (Administration et équipe sur le terrain) et les jeunes Yetaméens ont permis de déceler ce qui est à l'origine de la faible participation des jeunes de la communautés aux activités du Yetam, du problème de station finale des vidéos (d'où doivent provenir les vidéos déjà prêtes à télécharger sur le Net).
Pour ce qui est de la faible participation des jeunes de la communauté, plusieurs causes ont été évoquées à l'instar de l'éloignement du lieu de formation par rapport à leur domicile, fin tardive des sessions de formation. S'il est maintenant claire pour le monteur et le traducteur que la vidéo finale doit provenir du monteur, donc du partenaire, il va sans dire que avant cette descente, cela était encore flou pour tous. Des mesures n'ayant pas été prises pour ce cas de figure.
Le travail effectué avec les staffs de Pavis - qui est l'ONG partenaire qui est chargée de l'implementation de la phase 2 du projet Yetam dans le PU de Bamenda- a permis d'avoir une opinion sur les travaux des enfants. Même si pour eux les objectifs sont à ce jour atteints à 75%, il est impératif qu'un accent soit mis sur la qualité des travaux réalisés par les enfants. Comme pour dire en accord avec le PUM de Biteng qu'il vaut avoir un travail de qualité, qu'un travail de quantité.

mardi 23 novembre 2010

DES JEUNES ENCORE PLUS OUTILLES

Président: Mvondo Arnaud
Vice Président: Ebah Mani Doriane
Secrétaire Général: Ombede Fils
Trésorière: Ebah Godlieve
Secrétaire financier: Babong Olivier
Commissaire aux Comptes: Mvilongo Jean Marie
Magasinier: Ayissi Ferdinand
Tel est la constitution du comité de gestion ou bureau du projet mis en place à l'issue de la formation sur la montage des projets qui s'est tenue du 5 au 7 novembre dernier au sein du collège Sainte Thérèse de Mva'a. Ce comité de gestion, constitué uniquement des jeunes de Mva'a et environs, aura la lourde charge d'amener jusqu'à son exécution le projet sur "les violences en milieu scolaire", projet qui a été choisi par les jeunes au cours de cette session.

Renforcer les capacités des jeunes des communautés impliquées dans la phase II du projet Yetam a été le principal mobile de cette formation sur le montage des projets. Les objectifs de ladite formation tournaient autour des points suivants:
- Former les jeunes dans l'identification d'un bon projet
- Former les jeunes dans le montage ou l'écriture d'un bon projet
- Former les jeunes dans la gestion d'un projet
De ces objectifs, une série de modules a été mise en place, module qui ont permis de faire passer le message auprès des enfants. Il s'agit entre autres de: Approche conceptuelle du projet; contexte et justification du projet; Identification des problèmes et choix du projet; formuler les objectifs d'un projet...
Au sortir de ces trois jours de formation, l'on ne saurait dire avec conviction que les jeunes qui ont été formés sont réellement capables de gérer le projet sur "les violences en milieu scolaire". Ceci bien évidemment pour plusieurs raisons:
- Le temps de formation assez court ne leur a pas permis de comprendre réellement de quoi il était question, au delà de ce qui a été dit
- Certains modules n'étaient pas expliqués de telle sorte que les enfants puissent en retenir quelque chose d'important
- La moyenne d'âge enregistrée pour cette formation est de 15 ans, ce qui n'assure pas un développement des idées concrètes pouvant aider à mener à bien le projet

lundi 25 octobre 2010

EVALUER ET AVANCER

Reculer pour mieux sauter. C'est de cela qu'il s'est agit le 28 septembre dernier au cours de la première réunion de coordination du Projet qui a regroupé toutes les parties prenantes: Les jeunes, les membres des différentes communautés, les dirigeants du collège Ste Thérèse de Mva'a, les autorités administratives d'Okola, le partenaire Irondel et Plan Cameroon. Au cours de cette rencontre, le PUM n'a pas manqué de signaler que le principe fondamental de Plan est l'apprentissage. Cet apprentissage qui passe par les réunions de coordination et autres donne à tout le monde de dire ce qu'il pense de l'évolution des activités dans le but d'améliorer.

Au cours de cette évaluation des trois premiers mois de la phase II du projet, il y a eu beaucoup à dire. Outre la présentation du projet par Plan, et celle des activités déjà menées et à mener sur le terrain par Irondel, la parole a été donnée aux autres parties prenantes présentes afin qu'elles interviennent sur trois différents aspects: Ce qui est Bien; Ce qui l'est moins; et les aspects à améliorer
CE QUI EST BIEN
  • Présence et adhésion des jeunes
  • Le projet constitue une bonne initiative
  • Le projet lutte contre la délinquance juvénile
  • Le projet est porteur
  • La formation des jeunes
  • Il développe l’aspect communication sociale
CE QUI EST MOINS BIEN
  • Manque du matériel de travail et des moyens logistiques pour faire des travaux de qualité
  • Projet trop touffu et limité au collège
  • Manque de suivi et temps de formation très court
  • Pas beaucoup de jeunes sensibilisés et formés
  • Esprit de travail pas compatible à celui du collège
  • Manque de communication
  • Egoïsme des parents leader des communautés qui lors des différentes formations destinées aux jeunes, ne font profiter l’expérience qu’à leurs enfants même si ces derniers ne sont pas en mesure de tenir la chandelle allumée
ASPECTS A AMELIORER
  • Mettre à disposition tous les moyens nécessaires pour faire plus de travaux de qualité de qualité
  • Faciliter la disponibilité du matériel dans les communautés
  • Définir le cadre de travail avec les partenaires en signant des protocoles d’accord pour définir les rôles et responsabilités de chacun
  • Informer tout le monde à l’avance pour que toutes dispositions nécessaires soient prises afin que chacun sache de quoi il sera question à la réunion par exemple
Au regard de tous ces points, toutes les parties prenantes sont convenues de travailler désormais main dans la main pour l'intérêt majeur des jeunes.

mercredi 22 septembre 2010

SENSIBILISATIONS: LES COMMUNAUTÉS SONT EN RELAIS

Lendom I, Lendom II, Ntuissong, Mva'a I et Mva'a II sont les communautés qui tour à tour ont accueilli la caravane du YETAM venue non seulement renouer avec les ambassadeurs de la récente formation de Zamengoué, mais aussi et surtout s'assurer que toutes les parties prenantes maîtrisent les tenants et les aboutissants du projet.

L'autre objectif de la descente des staffs IRONDEL et PLAN a été de fixer avec lesdites communautés un plan de travail, étant donné que le principal site de formation dans le cadre du projet se trouve au collège Sainte Thérèse de Mva'a. Lors des diverses sensibilisations, certaines communautés ont plus ou moins massivement répondu présentes, tandis que d'autre ont brillé par leur manque d'intérêt aux activités relatives au projet.

Avec vaillance et confiance, le petit Serge de la communauté de Ntuissong répond aux questions qui lui sont posées par le point focal Plan du projet Yetam. Il est d'ailleurs l'un des rares à se souvenir véritablement de ce qui a été dit et fait lors de la formation des jeunes, et il fait partie des personnes que nous avons pu rencontrer dans cette communauté devenue réfractaire et réticente à toute initiative de développement provenant de Plan Cameroon.

La communauté de Mva'a II ci-contre est peut être tout le contraire de la précédente communauté de part le fait qu'elle est toujours prête à accepter tout ce qui contribue à son développement. Mais aussi également, il est question de rallumer la flamme qui n'a pas continuer à briller depuis la fin de la formation. Pour ce faire, certaines résolutions ont été prises à la fin de la rencontre à l'instar d'organiser une réunion de restitution dimanche le 19 septembre 2010, mettre sur pied un bureau Yetam de la communauté, pour ne citer que cela.

Même son de cloche à Mva'a I où les jeunes de la communauté se sont engagés à faire connaitre le projet dans les trois hameaux qui la constituent à travers une réunion de restitution et la mise en place d'une association des jeunes qui pourront s'asseoir et discuter des problèmes qu'ils rencontrent.
Par ailleurs, il est important de noter que lors de ces différentes sensibilisations, la caravane Yetam a été confronté à de multiples difficultés:

- Manque de mobilisation de la communauté
- Communautés très excentrées les unes des autres, ce qui contribue au démarrage tardif des activités
- Communautaires intéressés par d'autres activités lucratives coïncidant avec la rencontre
- Problème de restitution des idées reçues lors de la formation des jeunes
- enclavement des routes menant dans certaines communautés

vendredi 17 septembre 2010

RENTREE SOLENNELLE DU YETAM AU COSATHE

Jeudi, 16 septembre 2010. C'est devant ce parterre d'élèves regroupé dans l'enceinte du collège Sainte Thérèse de Mva'a qu'a eu lieu la première sensibilisation d'une série de 06 qui iront jusqu'au 18 septembre de l'année en cours. Il s'est agit principalement au cours de cette rencontre de renouer avec les anciens membres tout en invitant les nouveaux à se joindre à ce groupe qui travaille et travaillera pour la défense et le respect des droits de tous les enfants de la communauté de Mva'a en particulier et ceux du Cameroun en général.

A la fin de cette rencontre, il est possible de penser que l'objectif a été atteint. Le projet a été présenté à tous, ainsi que les objectifs. A l' écoute des questions qui ont été posées par les jeunes, on peut dire sans ambages qu'ils ont présenté un intérêt certain à prendre part à ce combat qui permettra à chaque jeune de réaliser son plein potentiel. D'ailleurs, on a noté que si pour certains le mot Yetam est nouveau, pour plusieurs, c'est un projet connu, sauf qu'ils n'avaient pas encore su quels en étaient les tenants et les aboutissants.

Il est quand même important de noter que la sensibilisation prévue à 12h a finalement eu lieu à 14h30. Et pour cause! Les staffs Plan et Irondel arrivés largement en retard, il n'était plus possible de tenir l'engagement de 12h. La seule alternative n'a été que d'attendre patiemment la sortie des cours.
Au finish, il est clair que pour les séances à venir, et dans le souci d'atteindre les objectifs fixés, les parties prenantes devront s'acquitter de leur devoir du respect de l'heure!

jeudi 16 septembre 2010

IRONDEL: UN MAILLON ESSENTIEL A BAMENDA

L'équipe du partenaire Irondel du projet Yetam dans la région du centre a eu fort à faire lors de la formation des formateurs qui s'est déroulée à Bamenda du 28 juin au 02 juillet dernier. A la différence des autres partenaires présents à ce séminaire à l'instar de STA et PAVIS, Irondel a constitué un maillon essentiel dans le déroulement du planning d'activités élaboré à cet effet. En raison de son exprérience et de son expertise dans les domaines de la communication et des arts, 07 modules de formation lui ont été confiés. Il s'agit entre autre: Jeu de caméra; Les attitudes d'un bon facilitateur plus développé sous les termes "les attitudes d'un bon Yetaméen", pur néologismes de Monsieur Georges; Le genre et les Media qui constitue en fait le sous bassement des objectifs de la phase II; La production vidéo et le montage; Comment rester organisé; Le Storyboard et les techniques de l'art

Le Genre et les Media. Permettez qu'on y revienne. Comme nous l'avons dit plus haut, ce module, hormis celui qui a été présenté par Madame Nathalia de Plan Cameroon sur le droit àla protection avec tous les articles de la CDR qui vont avec, constitue un élément important dans la mise en oeuvre de la deuxième phase du projet Yetam. Il y a été question de mettre en exergue la notion de genre en montrant ses implications dans les considérations normatives et valeurs des sociétés actuelles qui se traduisent par les discriminations de toutes sortes, liées au sexe. Comme discrimination majeure, nous pouvons citer le droit à l'éducation auquel plusieurs jeunes de sexe féminin ne jouissent pas pleinement dans certaines de nos régions.


Mais vous vous posez sûrement la question de savoir: quel relation avec les Media? Evidemment à partir des différents reportages, documentaires et articles que vont écrire les jeunes, il sera question de dénoncer ces pratiques qui viennent rompre avec la vision de Plan qui est celle d'un monde où chaque enfant réalise son plein potentiel sans distinction de race, de sexe et de religion. Les Media se révèlent donc être un créneau de plaidoyer à travers lequel il est possible de parvenir à mettre fin à certaines pratiques discriminatoires.

Mais à Bamenda, Irondel n'était pas que Professeur car il lui est arrivé d'être à des moments élèves. Le Fameux GPS! Les membres du groupe Irondel ont également été confronté à la complexité, et non des moindre, liée à l'utilisation de cet appareil Ô combien important dans cette phase II. Jugez par l'image!!

mardi 7 septembre 2010

YETAM 2010: C'EST BEL ET BIEN LANCE

Contents de se revoir pour certains, encore un peu timides pour d'autres, c'est l'ambiance qui a régné entre les enfants choisis pour participer au séminaire de renforcement de capacités des jeunes de la localité d'Okola. Ils appartiennent à différentes communautés et participent à la formation en tant que ambassadeurs de leurs communautés respectives. C'est ceux là même qui seront les porte parole des jeunes de leur localité en terme de respect des droits à la participation et à la protection.
Sur cette photo nous avons Alain, spécialiste des questions de montage à Irondel. Il a été question pour lui lors de cette formation de renforcer les jeunes dans ce domaine pour qu'ils puissent désormais être capables désormais de monter eux mêmes leurs vidéos. Objectif qui n'a été totalement atteint étant donné qu'il a fallu faire face à l'insuffisance du matériel de travail permettant à chaque participant de s'exercer véritablement.

Après avoir été longuement briefés, les enfants de la section média et technologie sont lancés sur le terrain. Sur la photo ci-contre, ils mettent en mettent en pratique les techniques de l'interview et de prise d'images
Mais il faut dire que durant les 11 jours qui ont été consacrés à la formation, plusieurs problèmes et difficultés dont certains avaient d'ailleurs été soulevés à la phase I n'ont pas permis que le programme se déroule normalement. Il s'agit en fait de:

- le manque ou insuffisance du matériel de travail selon qu'on soit du côté des arts ou des médias
- Insuffisance des moyens logistiques ce qui a rendu difficile les déplacements des équipes de tournage
- lieu de formation très éloigné du lieu de tournage
- le cadre n'était pas propice à la formation
- manque de concentration des enfants

LA PROTECTION EN PLUS

Un monde dans lequel les enfants réalisent leur plein potentiel, sans distinction de race, de sexe ni de religion. C'est çà la vision de Plan, et c'est cette vision que Monsieur Takou Mayeul, Program Unit Manager de Plan Biteng de la région du centre au Cameroun, a tenu à partager avec tous les participants au séminaire de formation des jeunes du projet Yetam qui s'est tenu à Zamengoué du 02 au 13 août dernier. Ainsi, on comprend que l'occasion est redonné à tous ces jeunes et à d'autres de mettre en valeur leur savoir, leur savoir faire, et leur savoir être. En effet, il sera question au cours de cette phase II pour les enfants, de déployer leur maîtrise de la situation des droits des enfants dans leurs communautés et de participer à la défense de leurs droits à travers les multiples séances de plaidoyer qui seront organisées pendant toute la durée du projet.
Mais avant d'y arriver, disons que les enfants n'ont pas eu le temps de s'ennuyer au cours de cette formation qui aura duré 11 jours. Après les nouveaux objectifs du projet, il leur a été présenté l'originalité de la phase Ils imposent que l'on s'intéresse également au droit à la protection à travers les grands thèmes comme: violence faite aux enfants et discriminations liées au genre. Comme on peut le voir sur cette photo, plusieurs thèmes relatifs à la protection de l'enfant ont été identifiés par les participants.

mercredi 1 septembre 2010

YETAM NOUVELLE VERSION

Du 28 juin au 02 juillet 2010, se sont réunis au Centre Baptiste de Bamenda, Plan Cameroon et tous les partenaires de la phase 2 du projet Yetam. Il a été question lors de cette rencontre, de la formation des partenaires, ancien et nouveaux sur les nouvelles orientations du projet.
Pour des nouvelles orientations, il y en a plusieurs: L'extension du Yetam dans les régions du Nord et du Nord Ouest qui implique les nouveaux partenaires, l'introduction de l'aspect technologie dans le renforcement des capacités des jeunes et la protection de l'nfant comme autre pilier du projet.
Mais comme Changement majeur, il faut noter que Nokia n'en est plus partenaire. Pour cette phase, c'est le FNLO (Finland National Organisation) qui est la principale source de financement.
Au delà du droit à la participation qui sous tendait la phase I, la seconde phase va reposer sur le respect du droit à la protection à travers deux thèmes majeurs: la violence à l'école et lutte contre les discriminations et violences faites aux filles. C'est d'ailleurs ce que s'attèle Nathalia de Plan Cameroon, experte des questions de protection de l'enfant.

Des partenaires qui ont été en formation à Bamenda, nous avions le Pavis de la même localité qui travaillera dans la communauté de Bamessing, communauté choisie dans la région du Nord Ouest. Cinq de ces membres ont participé à la formation.
STA du Nord avec également cinq membres exécutera le projet dans la communauté de Pitoa. Irondel pour sa part reste dans le centre et travaillera dans la mesure du possible avec les communautés de Mva'a I et II, Lendom I et II et Ntuissong.

Comme nous l'avons précédemment signalé, la Technologie devient au cours de cette seconde phase, un aspect important qui va d'ailleurs permettre aux enfants ainsi qu'aux partenaires impliqués dans e projet d'être en même temps au courant des problèmes liés au non respect des droits des enfants à travers les outils "Front Line SMS et Internet", mais aussi de les porter au plus haut niveau pour la recherche des solutions.

jeudi 27 mai 2010

DE LA PHASE ALLER

Depuis le 2 mai dernier, l'on a donné un dernier coup de sifflet à la phase aller sur tous les stades du championnat Roc champion's league d'Endom. Au total, 24 matchs ont été joués repartis ainsi qu'il suit: 12 pour les benjamins et 12 pour les cadets, indépendamment des genres.
Pour ce qui est donc du classement, voici ce que nous pouvons retenir de manière sommaire:
Chez les benjamins, Ekomba se démarque avec au total 7 points, soit 2 victoires et 1 match nul. Même son de cloche du côté des cadets garçons où Monengombo tient les rênes de cette catégorie avec 7 points
Du côté des filles, les têtes de séries sont Monengombo et Ekomba représentant respectivement les catégories benjamines et cadettes. Au cours de cette phase aller, 6 points auront été remportés par la première et 7 par la deuxième.
Du 16 avril au 2 mai, Endom et toutes les communautés environnantes ont vibré au rythme du football à travers la Roc champions league. pourtant, tout n'aura pas été que joie et liesse comme on peut le voir sur la photo ci-contre. Une prise de bec entre jeunes de la communauté de Monengombo qui, grâce à l'intervention d'un encadreur, s'est soldé juste par des empoignades.
Par ailleurs, au cours de cette phase, l'on aura tiré quelques leçons qui aideront surement à repartir du bon pied lors de la phase retour.

Leçons retenues
- Créer les poules en fonction de la proximité des communautés
- Former les arbitres avant le début des compétitions
- S'assurer que les joueurs des différentes équipes respectent les critères des catégories dans lesquelles ils se trouvent
- Les encadreurs des différentes équipes sétant montré défaillant dans la gestion des équipes, la coordination Irondel devra se rassurer que les frais de transport et de restauration sont arrivés à bon port et servi à ce que de droit
- Les communautés étant très éloignées les unes des autres, doter l'équipe de supervision des moyens de transport leur permettant une mobilité certaine lors des différentes rencontres

vendredi 21 mai 2010

IL YA AUSSI LES FORMATIONS EN DE

Comme vous le savez sûrement, le championnat de football connu sous la Roc Champion's League organisé à Endom est juste un prétexte que l'on a trouvé pour faire passer le message sur les droits de l'enfant. En effet, il est question d'inculquer aux enfants de la communauté suscitée les notions des droits que l'on regroupe souvent pour faire simple, en quatre grands groupes: la survie, le développement, la protection et la participation.
Lors de la récente formation tenue dans toutes les communautés concernées par le projet, il a été question tout d'abord de présenter aux enfants les objectifs de la Roc champion's league afin que ces derniers comprennent très bien ce qu'on attend d'eux.
Ecole publique d'Ekomba, on peut voir l'aspect de la salle qui abrite la formation. Il faut dire que contrairement au championnat, les formations sont ouvertes à tous les enfants, indépendamment de leur âge.
Une photo de famille des écoliers de l'école publique d'Ekomba, après la formation.
Il est à noter que les formations sur les droits de l'enfant se sont déroulées en deux phases, c'est-à-dire en deux session. La première a regroupé les écoles publique de Zoulou, Zanda, Monengombo, Ekoudou,Nyadogo et Edzom. La deuxième quant à elle concernait les écoles d'Edom et d'Ekomba. Mais de manière globales, les remarques sont quasiment les même dans toutes ces communautés.

Points forts
- présence massive des enfants
- Rappel de certaines dates en relation avec l'enfant à l'instar de celles des signature, ratification et adoption des droits de l'enfant et de la convention des droits de l'enfant.
- les animations improvisées ont donné un autre visage aux formations
- discussions sur la notion des droits de l'enfant et présentation des quatre grands groupes de droits

Points Faibles ou problèmes rencontrées

- les enfants sont abandonnés pas les encadreurs communautaires formés à cet effet.
- La question des droits semblent être un sujet nouveau pour les enfants
- Timidité remarquée chez les enfants des communautés, ce qui oblige les formateurs à chaque à faire des pauses animations
- Difficultés pour les superviseurs de se déplacer entre les différentes communautés
- Manque de moto promise depuis la fin du mois d'avril par Plan ce qui pose un réel problème de déplacement étant donné que les coûts du transport sont très élevés dans cette zone
- Manque de matériel de travail à l'instar des appareils photos, des enregistreurs et tout ce qui va avec

lundi 17 mai 2010

LES FILLES SONT DANS LA PLACE

L'équipe cadette des filles de la communauté d'Ekomba, en route pour la confrontation qui les oppose à la redoutable formation d'Ezom. A l'expression de leur visage, on peut déduire qu'elles sont toutes fières de prendre part à cette compétition, quelque soit l'issue de la rencontre.
Elles courent toutes après le ballon pour un seul but. Marquer, ou faire marquer sa coéquipière pour le grand bonheur de l'équipe tout entière.
C'est çà la loi du football. Il ne peut avoir que 22 joueuses sur l'aire de jeu. Les autres attendent patiemment leur tour comme sur cette image.
Outre le côté festif des rencontres de football, il faut dire qu'il est encore des choses à régler pour s'assurer que la compétition soit belle et dénudée de toute entache.

Difficultés rencontrées dans les divers stades après les deux premières journées:
- La communauté de Zanda refuse que les matchs se jouent dans leur stade
- Le prétendu propriétaire du stade réclame la présidence du tournoi
- Distance très longues entre les communauté, ce qui pose un réel problème de déplacement des équipes étant donné que les coûts de transports sont exorbitants.
- Le critère de l'âge n'est pas respecté dans les équipes de Monengombo (filles)
- Les arbitres et encadreurs choisis dans les communautés arrivent la plus part du temps en état d'ébriété lors des rencontre


Propositions
- Rencontrer le sous préfet pour ce qui est du problème de stade à Zanda
- Convoquer une session d'homologation des arbitres qui tranchera sur la question d'ébriété
- Sanctionner de manière forte les équipe qui ne mettent pas les règlement en vigueur en pratique

MERES ET FOOTBALLEUSES

Ne vous méprenez pas. Ce jeune garçon au large sourire n'est ni le père, encore moins la mère de ces enfants. Ces mignonnes créatures appartiennent à nos stars footballeuses de la Roc Champion's league.
Et une
Et deux
Jeunes, Filles, et Mères! Mais également passionnées de foot. Malgré la longue distance, elles ont tenues à être là! Accompagnées surtout de leur progéniture.