BLOG IRONDEL PAR IRONDEL POUR LE YETAM

mardi 29 mars 2011

EXAMINER L'AVENIR DU YETAM

C'est devant quelques autorités de la localité d'Okola, le Program Unit Manager de Plan et le Directeur Exécutif de Irondel que s'est tenue la deuxième et dernière réunion de coordination du Yetam pour le compte de la phase II. C'était dans la salle des actes de la mairie d'Okola le 23 décembre 2010. Cette rencontre intervient dans le cadre du réajustement des actions menées ou à mener au cours de la prochaine phase du projet. Mais en attendant, la phase II est à sa fin, et dans l'ensemble, l'on peut dire avec satisfaction que les objectifs attendus ont été atteints, Tant bien que mal!
Cependant, même si l'on est rassuré du bon déroulement de la phase II du projet, l'occasion a été donnée à toutes les parties prenantes de revoir ce qui de temps en temps n'a pas permis que les choses se déroulent selon qu'elles avaient été prévues à l'avance. Communication pas très fluide, pas d'engagement écrit pour certaines partie prenantes, indisponibilité du matériel sont les couacs majeurs qui à certains moments ont entachés la bonne marche du projet.
Pour la phase III, l'on promet quelques réajustement, la signature des protocoles d'accord avec les communautés et le collège en est le majeur. Par ailleurs, les autorités administratives présentes ont souhaité que le projet soit étendu à d'autres communautés afin de faire bénéficier à d'autres enfants les bienfaits du Yetam

vendredi 18 mars 2011

JEUNES ET LEADERS

C'est avec des visages rayonnants de satisfaction que les 19 jeunes qui ont répondu présents à la formation en leadership, sont retournés dans leurs différents milieux de vie. Pendant deux jours, ils ont été formés sur le notion de leadership, notion fondamentale pour la pérennité du projet.
Cet session de formation qui a en fait clôturé les activités du projet avait pour objectifs:
- Permettre aux jeunes de se découvrir et acquérir les qualités de leader
- Permettre aux jeunes de communiquer efficacement
- Donner aux jeunes tous les outils nécessaires qui les aideront à pérenniser un projet ou tout autre activité quelconque.
Pour ce faire ils ont eu droit a une série de modules de formation cadrant avec les objectifs sus cités. Des notions de leader et leadership au leadership et management en passant par les défis du leadership, tout a été préparé à l'avance, pour servir ce qu'il y a de meilleur pour une formation en leadership.
Pendant la formation, les jeunes sont parvenus eux mêmes, dans le cadre des travaux en groupe comme le montre l'image ci-contre, à identifier les comportements dont devrait se revêtir un leader. Ils ont par la même occasion compris que pour être un bon leader, il faut être au préalable être un bon communicateur. Et au-delà des caractéristiques décelées par les jeunes, d'autres leur ont été par les formateurs. on peut citer entre autre: la simplicité, l'écoute, la confiance en soi.

Le meilleur a été réservé pour la fin. Des diplômes ont été remis aux participants et une photo de famille a été prise pour garder en souvenir ce moment riche en apprentissage.

LE JOURNAL PARLE: UNE ORIGINALITE DE PITOA

Comme Bamessing à Bamenda, la Communauté de Pitoa dans le Nord a rejoint le projet Yetam lors de sa phase II, ce qui lui a donné de faire découvrir aux yeux de tous que les jeunes de cette localité étaient bourrés de pleins de talents à l'instar de celui de journalistes, qu'on leur connaissait pas encore. Pour sortir du train train du tournage des documentaires qu'on connait à tous les points focaux, les jeunes de la communauté de Pitoa, à l'image de leurs idoles des journaux parlés dans les différentes stations radio, ont entrepris de faire enregistrer une édition de journal parlé chaque semaine.

Dans chaque édition, toute l'actualité qui a animé la semaine est parcourue et servie à tous ceux qui n'ont pas eu la chance d'être au courant d'un fait ou d'un autre.
Il faut dire que cette initiative donne une autre allure au projet, elle rejoint justement celle des jeunes de Bamenda qui, pour donner plus de présence aux arts vivants ont détaché les arts vivants des arts plastiques. Initiatives qu'il faut tout de même saluer et encourager!

GAROUA: L'EVALUATION CONTINUE


Comme lors du monitoring effectué à Bamenda durant le mois de Novemvbre 2010, il a été principalement question au cours de cette descente de s’assurer de la bonne marche du projet Yetam dans l’unité des programmes du Nord. Ainsi, du 08 au 15 décembre 2010, l’équipe conduite par la Coordinatrice nationale, Judith Nkie, s’est rendue à Garoua pour s’enquérir du déroulement du projet, mais aussi, pour apporter une certaine expertise dans les domaines qui le demandaient.
Il faut dire que la descente sur le PU de Garoua à la suite de trois constats à savoir:
- Participation timide des jeunes de la communauté dans les activités Yetam
- Faible de participation et esprit de leadership des jeunes filles
- Conversion des vidéos sous le bon format pas évidente.


Pendant une semaine, l'équipe de Judith Nkié s'est attelée à trouver des voies et moyens pour remédier à toutes les situations posées plus haut, ceci à travers diverses rencontres. D'abord avec les jeunes du Lycée de Pitoa qui après avoir apprécier le fait qu'on ait choisi leur établissement pour l'implémentation du projet ont quand même tenu à faire des suggestions qui visent à accorder les activités du projet et leurs études. Il s'agit de:
- prendre en compte les périodes d'évaluations scolaires
- limiter les heures de rencontres pour permettre aux jeunes Yetaméens de vaquer à leurs occupations estudiantines
- mettre à la disposition des jeunes le matériel de travail qui leur permettra de s'exercer même en l'absence des formateurs
Après avoir reconnu que le projet Yetam est une initiative louable pour la communauté de Pitoa, l'ONG STA qui l'implémente dans cette zone n'a pas manqué tout de même à poser les difficultés auxquelles elle est confronté. Des critères de sélection à l'irrégularité des jeunes aux rencontre de formation en passant par les mauvaise qualité et indisponibilité du matériel de travail, la liste ne saurait être exhaustive. Dans le cadre de cette deuxième séance de travail, et suite aux divers échanges entre les deux équipes, il a été proposé que STA travaille plus à montrer le bien fondé du projet à tous les jeunes (lycée et communauté), à inciter plus les filles à occuper les postes de responsabilité malgré le climat traditionnel qui ne permet toujours pas de voir la jeune fille au devant de la scène.
La troisième rencontre importante au cours de ce périple a été celle avec la communauté. Celle ci s'est déroulé au Lawanat de pitoa Chez le Lawane Baba Hamadou, comme on peut le voir sur la photo ci dessus. A la surprise de l'équipe de monitoring, tous les parents présents semblent ne pas connaitre le projet. Il y a donc un problème de sensibilisation qu'il faudra déjà régler pour la prochaine phase du projet.

Mais comme tout est bien qui fini bien, des propositions d'améliorations ont été faites:

- Améliorer la communication et la sensibilisation pour être sûr d'avoir touché tout le monde et assurer également la bonne marche du projet
- Assister plus les jeunes dans la réalisation de leur films tout en leur apprenant comment synthétiser leurs idées
- Améliorer le climat de travail entre le Partenaire et Plan